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La saqueboute électronique
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No d’artefact : MSTC 1975.0336
Date : 1945-1948
Source : Conseil national de recherches Canada
Hugh Le Caine a conçu la saqueboute électronique dans le studio aménagé dans son domicile à Ottawa (Ontario), commençant le travail en 1945 et le terminant en 1948. Dès 1954, il travaille à temps plein à la musique électronique dans un nouveau laboratoire que le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) met à sa disposition. Il y déménage sa saqueboute pour la soumettre à des recherches plus poussées. Des quatre versions de la saqueboute, le modèle que voici est le plus ancien qui subsiste. La saqueboute de Le Caine fait appel à une méthode de production des sons et de contrôle acoustique radicalement différente – la commande en tension – méthode qui est devenue la norme en musique électronique par la suite. Parce qu’elle est le premier instrument à incorporer cette technique, on la considère comme le premier véritable synthétiseur. Cette technique crée une tension de fond automatique que l’on peut maintenir ou varier au besoin. L’intervention physique de l’instrumentiste, qui modifie la position des touches ou des boutons, se traduit par des modifications dans la tension existante, lesquelles modifications influent à leur tour sur plusieurs aspects des sons produits par l’instrument.
Musée des sciences et de la technologie du Canada
Dosimètre
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Thomson & Nielsen Electronics Ltd
Ottawa (Ontario)
MSTC 1995.0965
Les personnes qui voyagent dans l’espace sont exposées à des niveaux plus élevés de radiation que sur Terre. Quand vous êtes dans l’espace, si vous constatez que les niveaux sont hauts à cause de l’activité solaire, les contrôleurs de vol peuvent organiser des activités afin de réduire votre exposition. Si vous ne découvrez ces niveaux qu’à votre retour sur Terre, il est trop tard.
Utilisé à bord de la station spatiale russe MIR, ce dosimètre fournissait une lecture directe et immédiate de l’exposition accumulée aux radiations. Au début des années 1990, des unités comme celle-ci sont restées pendant 3, 6 et 15 mois dans les cabines de couchage de MIR. Chaque unité était constituée d’un dosimètre MOSFET (transistor à effet de champ métal-oxyde semi-conducteur) de 8 puces afin d’avoir des circuits de secours en cas de défaillance et une mesure moyenne de l’exposition aux radiations.
Cette unité se trouvait à bord de MIR du 28 novembre 1993 au 27 février 1994. Elle est présentée avec son étui ignifugé à bande Velcro surmonté du drapeau canadien.
Musée des sciences et de la technologie du Canada
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